Site icon Sow Jardin

Gynostemma pentaphyllum : bienfaits et conseils de culture au jardin

Gynostemma pentaphyllum : bienfaits et conseils de culture au jardin

Gynostemma pentaphyllum : bienfaits et conseils de culture au jardin

Gynostemma pentaphyllum : une alliée santé à cultiver chez soi

Si vous cherchez une plante à la fois esthétique, facile à cultiver et pleine de vertus, le Gynostemma pentaphyllum (aussi appelé « herbe de l’immortalité ») mérite toute votre attention. Encore peu connue dans les jardins urbains européens, elle gagne pourtant à être adoptée. Grimpeuse vigoureuse, elle trouve facilement sa place sur un balcon, le long d’un grillage ou dans un coin ombragé du potager. Et ce n’est pas tout : c’est aussi une plante médicinale surprenante.

Dans cet article, je vous partage mes conseils de culture, les bienfaits reconnus de la plante et des astuces tirées de mon expérimentation sur ma terrasse genevoise. Prêt·e à découvrir un trésor végétal ?

Qu’est-ce que le Gynostemma pentaphyllum ?

Le Gynostemma est une plante grimpante originaire d’Asie, plus précisément de Chine et du Vietnam. On l’appelle souvent « jiaogulan » (翹姑蘭 en chinois), et elle appartient à la même famille que les cucurbitacées (comme les concombres ou les courges). Ses feuilles sont composées de cinq folioles (d’où le nom « pentaphyllum »), au port souple et décoratif. Elle produit de fines vrilles qu’elle utilise pour s’accrocher aux supports, et peut former de belles cascades végétales si laissée en pot suspensu ou sur une étagère extérieure.

Mais ce qui rend cette plante vraiment intéressante, ce sont ses propriétés médicinales. Dans certaines régions rurales d’Asie, elle est utilisée en tisane pour ses effets antioxydants, tonifiants et adaptogènes. Elle est parfois comparée au ginseng, mais elle est bien plus simple à cultiver chez soi.

Pourquoi cultiver le Gynostemma au jardin ?

Au-delà de ses vertus thérapeutiques, cette plante présente plusieurs avantages pour les jardiniers urbains :

Personnellement, je la cultive en pot de 30 litres sur ma terrasse : elle grimpe le long d’un vieux cadre de lit en métal que j’ai recyclé en tuteur (DIY style !), et elle offre un petit rideau végétal à l’abri des regards. En été, je récolte les feuilles une fois par semaine.

Comment planter le Gynostemma pentaphyllum ?

Passons à l’action. Voici les grandes étapes pour l’installer correctement dans votre coin de verdure.

1. Choisir le bon emplacement

Le Gynostemma apprécie :

2. Substrat et plantation

Astuce Sow Jardin : j’amende légèrement ma terre avec du compost mûr avant la plantation et je paille généreusement avec des feuilles mortes ou de la tonte sèche pour garder l’humidité.

3. Arrosage

Le Gynostemma aime les sols frais mais pas détrempés. En été, arrosez régulièrement (tous les 2 jours en cas de forte chaleur). En pot, surveillez bien le dessèchement car son système racinaire est peu profond.

Attention, la plante entre en dormance en hiver et son feuillage disparaît. Ce n’est pas une mort précoce : dès le printemps suivant, elle repart de la souche.

Récolte et utilisation des feuilles

Vous pouvez récolter les feuilles de mai à septembre. Elles sont à leur pic de saveur juste avant la floraison, qui est assez discrète d’ailleurs (de petites fleurs jaune pâle sans intérêt ornemental).

Pour les consommer :

Personnellement, j’en prépare souvent une infusion le soir. Trois feuilles séchées dans une tasse d’eau chaude, 5 à 10 minutes d’infusion, c’est tout simple et très agréable.

Pensez à en couper régulièrement pour éviter qu’elle ne devienne trop envahissante. Cela favorise également la croissance de nouvelles pousses tendres.

Quelles sont les vertus du Gynostemma ?

Surnommée « plante de longévité » dans certaines régions de Chine, cette plante contient des saponines (appelées gypénosides) similaires à celles du ginseng. Elle est reconnue en médecine traditionnelle pour :

Bien entendu, il ne s’agit pas d’un remède miracle, et son usage ne remplace pas une alimentation équilibrée ni un suivi médical. Mais en infusion quotidienne, elle peut accompagner un mode de vie sain. Je l’utilise après mes journées un peu trop longues au jardin, histoire de repartir avec plein d’énergie le lendemain.

Multiplication et entretien au fil des saisons

La multiplication se fait très facilement par bouturage au printemps ou en été :

En automne, la plante commence à perdre ses feuilles : coupez les tiges sèches et paillez généreusement si elle est en pleine terre. En pot, vous pouvez la garder dans un coin abrité (garage, serre froide ou hall d’immeuble lumineux). Pas besoin d’arrosage en hiver : elle dort.

Gynostemma et biodiversité ?

C’est une plante peu invasive et sans impact négatif sur les ensemble écologiques locaux. Elle n’a pas de grandes fleurs mellifères, mais son port grimpant peut offrir refuge aux insectes et aux petits auxiliaires du jardin. Chez moi, j’ai repéré une coccinelle qui s’y cachait régulièrement en été ! C’est un excellent ajout dans un jardin qui favorise la diversité végétale, sans prendre trop de place.

À retenir

Alors, prêt·e à accueillir cette plante adaptogène au cœur de votre oasis urbaine ? Que vous soyez amateur·rice de tisanes maison, jardinier curieux·euse ou simplement à la recherche d’une grimpante originale, le Gynostemma a toute sa place dans vos bacs ou votre potager vertical. Un petit geste pour plus de résilience, de vitalité – et de verdure – au jardin.

Quitter la version mobile